Ecrivaine, journaliste, voyageuse intrépide, Marie Léra publie en 1908 sous le pseudonyme de Marc Hélys, Le Jardin fermé, recueil de nouvelles sur les harems d’Istanbul.
Un livre passionnant, fourmillant d’anecdotes drôles ou poignantes, qui remet en question, avec humour ou compassion, nombre de préjugés sur le harem et la condition des femmes turques dans les dernières années de l’Empire ottoman.
En effet, contrairement à beaucoup de voyageurs qui parlent des harems sans jamais y avoir pénétré, Marc Hélys, lors de ses trois séjours à Istanbul en 1901, 1904 et 1905, partage le quotidien de deux
Tükendi
Gelince Haber VerEcrivaine, journaliste, voyageuse intrépide, Marie Léra publie en 1908 sous le pseudonyme de Marc Hélys, Le Jardin fermé, recueil de nouvelles sur les harems d’Istanbul.
Un livre passionnant, fourmillant d’anecdotes drôles ou poignantes, qui remet en question, avec humour ou compassion, nombre de préjugés sur le harem et la condition des femmes turques dans les dernières années de l’Empire ottoman.
En effet, contrairement à beaucoup de voyageurs qui parlent des harems sans jamais y avoir pénétré, Marc Hélys, lors de ses trois séjours à Istanbul en 1901, 1904 et 1905, partage le quotidien de deux jeunes femmes, Nouryé et Zennour et s’introduit par leur entremise dans toutes les demeures de leur entourage. Elle observe, s’extasie ou s’indigne selon les jours, converse avec les femmes ottomanes et met sa plume au service des débats idéologiques qui les animent.
Marc Hélys, qui s’était déjà fait l’écho des revendications féminines en fournissant à Pierre Loti le matériau de son roman Les Désenchantées (1906) nous livre, avec Le Jardin fermé, un témoignage exceptionnel sur les “Scènes de la vie féminine en Turquie”.